I COMME...IMMOBILITE
Dans notre description d'une asana, ou posture, nous avions vu qu'une asana doit être à la fois immobile et confortable. La durée de sa tenue va en s'accroissant au fil de l'expérience du pratiquant.
L'immobilité est donc une pratique clef du yoga. Mais en quoi est-elle si importante ?
L'immobilité dans la pratique des asanas a deux effets majeurs.
Tout d'abord, pendant l'asana, tout le corps est sollicité. Les muscles, les tendons, les organes internes travaillent, soit activement, soit passivement.
Au niveau musculaire, lors de l'effort, les muscles s'étirent ou se rétractent. Mais dans l'asana, pendant la phase statique, la décontraction apporte l'étirement, qui est d'autant plus efficace et important que sa durée augmente. Il faut du temps pour qu'un muscle s'étire et gagne en élongation. Pendant ce travail, le muscle se vide de son sang, qui afflue une fois l'étirement relâché. Cet apport de sang tout neuf est très bénéfique non seulement pour les muscles, mais également pour les os. Un os bien entouré par un muscle bien irrigué se décalcifiera moins vite et restera plus solide plus longtemps.
Le coeur travaille passivement. Par exemple en posture inversée, l'afflût sanguin vers le coeur permet des échanges sanguins plus importants et renforce le coeur qui doit travailler plus pour relancer la circulation dans tout le corps et renvoyer le sang vers les organes habituellement inférieurs.
En restant immobile, on masse également certaines parties internes et externes par acupression. L'acupression est réalisée soit par l'appui des organes sur le sol (posture de l'arc, par exemple), soit par l'appui d'organes entre eux. Par exemple, dans la posture de la demi-torsion vertébrale, la cuisse appuie sur le ventre et masse ainsi toute la région abdominale. En posture sur les épaules, c'est la région de la thyroïde qui est massée et stimulée. Seule la durée de la pression, induite par l'immobilité du corps, permet d'avoir des effets actifs sur les organes internes et externes.
D'autre part, l'immobilité du corps induit l'immobilité du mental et par là même de l'esprit.
Ca n'est pas un hasard si beaucoup de méthodes de méditation impliquent l'immobilité du corps.
Rester immobile physiquement aide l'esprit à trouver du calme et à se concentrer. Le mental, libéré des mouvements du corps, peut se concentrer sur un point en particulier, point d'appui pour la méditation, habituellement un chakra.
Lorsque tout le corps est immobile, reste un seul mouvement : celui de la respiration. Et la respiration elle-même permet de rester dans l'instant présent, de ramener le mental ici et maintenant.
Cette intéraction corps-esprit-respiration est toujours présente, même lorsque l'on est agité. Mais dans l'immobilité, elle entraîne un accomplissement parfait de ce qu'est le yoga : le lien du corps avec le mental et l'esprit.
L'immobilité est donc une pratique clef du yoga. Mais en quoi est-elle si importante ?
L'immobilité dans la pratique des asanas a deux effets majeurs.
Tout d'abord, pendant l'asana, tout le corps est sollicité. Les muscles, les tendons, les organes internes travaillent, soit activement, soit passivement.
Au niveau musculaire, lors de l'effort, les muscles s'étirent ou se rétractent. Mais dans l'asana, pendant la phase statique, la décontraction apporte l'étirement, qui est d'autant plus efficace et important que sa durée augmente. Il faut du temps pour qu'un muscle s'étire et gagne en élongation. Pendant ce travail, le muscle se vide de son sang, qui afflue une fois l'étirement relâché. Cet apport de sang tout neuf est très bénéfique non seulement pour les muscles, mais également pour les os. Un os bien entouré par un muscle bien irrigué se décalcifiera moins vite et restera plus solide plus longtemps.
Le coeur travaille passivement. Par exemple en posture inversée, l'afflût sanguin vers le coeur permet des échanges sanguins plus importants et renforce le coeur qui doit travailler plus pour relancer la circulation dans tout le corps et renvoyer le sang vers les organes habituellement inférieurs.
En restant immobile, on masse également certaines parties internes et externes par acupression. L'acupression est réalisée soit par l'appui des organes sur le sol (posture de l'arc, par exemple), soit par l'appui d'organes entre eux. Par exemple, dans la posture de la demi-torsion vertébrale, la cuisse appuie sur le ventre et masse ainsi toute la région abdominale. En posture sur les épaules, c'est la région de la thyroïde qui est massée et stimulée. Seule la durée de la pression, induite par l'immobilité du corps, permet d'avoir des effets actifs sur les organes internes et externes.
D'autre part, l'immobilité du corps induit l'immobilité du mental et par là même de l'esprit.
Ca n'est pas un hasard si beaucoup de méthodes de méditation impliquent l'immobilité du corps.
Rester immobile physiquement aide l'esprit à trouver du calme et à se concentrer. Le mental, libéré des mouvements du corps, peut se concentrer sur un point en particulier, point d'appui pour la méditation, habituellement un chakra.
Lorsque tout le corps est immobile, reste un seul mouvement : celui de la respiration. Et la respiration elle-même permet de rester dans l'instant présent, de ramener le mental ici et maintenant.
Cette intéraction corps-esprit-respiration est toujours présente, même lorsque l'on est agité. Mais dans l'immobilité, elle entraîne un accomplissement parfait de ce qu'est le yoga : le lien du corps avec le mental et l'esprit.
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